Burn out - et puis un jour

Je revenais d’une semaine de congés… J’allais bien, très bien même… plus de douleurs dans le dos ; j’étais détendue ; apaisée, … La solution m’est apparue comme une évidence…
Il fallait partir ! Partir pour guérir.
-Lorsque tu comprends que rien ne changera ; Ni l’intervention récente de la médecine du travail ni les personnes qui se sont mobilisées pour t’aider, que tout va recommencer de toute façon-
Je regarde mon bureau sans photos, sans fleurs, … mon pc sans fond d’écran, pas de pot a stylos non plus, Depuis le burn-out, j’apporte chaque jour, comme une étudiante ma trousse et mes papiers… Je suis détachée

Une grosse inspiration …. Ma décision est prise
Je vais partir mais pas n’importe comment…
Alors je Joue carte sur table ; et pour commencer je vide un sac contenant 7 boites de comprimés que je prends chaque jour et je lui explique que sans eux, aujourd’hui, je ne serais pas là en pseudo forme ; J’explique aussi que depuis longtemps je ne me sens plus la bienvenue dans mon service ; alors j’accepte de partir sous certaines conditions. Je ne démissionnerai pas et ne partirai que si le plan de départ que je propose est accepté.
Accepter de partir à 50 ans c’est difficile ! Inconscient même ! Ça fait peur !
Rester serai perdre le peu de confiance et de dignité qu’il me reste et ça aussi ça fait peur
En fait, je n’ai pas le choix, je dois partir pour guérir. Je sais qu’il faudra du temps pour reprendre de l’assurance, De L’aide pour créer un CV alors que je ne vaux rien
Ce que je ne leur dit pas c’est que ce sera selon mon plan ou avec les prud’hommes
Ils ont accepté ! Ils ont tout accepté ! 
Je me sens libérée…Je peux enfin respirer et me reconstruire